Clairement le plus mauvais match de ce début de saison.
Le hockey, ce n'est pas de la passe à 10, et il faut les mettre au fond, ce que les BDL ont eu beaucoup de mal à faire ce soir avec, il faut dire, un Normandon des grands jours qui a mis un point d'honneur à sortir un grand match pour son retour à la maison.
Si on rajoute des Caennais regroupés devant sa cage et trés pugnaces pour casser le jeu grenoblois, on aura compris pourquoi les BDL ont déjoué.
Ils n'ont jamais réussi à franchir le rideau défensif Caennais, soit par maladresse soit par manque de travail dans les bandes de ses ailiers forts, Treille, Tardif et Charland qui ont paru bien empruntés et bien amorphes ce soir.
Petit, lui aussi a paru beaucoup moins inspiré et beaucoup plus fébrile que d'habitude, perdant ses duels dans les bandes et n'arrivant pas à trouver la passe juste contrairement aux autres matchs de ce début de saison.
Pour couronner le tout nous avons vu un Antonoff catastrophique derrière, multipliant les mauvais choix et commettant à 2 reprises des fautes stupides qui auraient pu nous couter cher, notamment une charge dans la bande trés limite, que l'arbitre n'a pas sifflées.
Quant à Raibon, n'en parlons pas; les 2 buts sont carrément pour lui avec un palet perdu par l'attaquant caennais qui lui passe entre les jambes et un 2 ème qu'il ne voit mème pas rentrer dans la cage tellement il est mal placé : on peut dire 2 buts casquette. La seule circonstance atténuante qu'il peut avoir c'est qu'il a été vraiment peu sollicité la majeure partie du jeu se passant sur l'autre cage.
Les seules satisfactions grenobloises sont un Joris Bedin qui prend de plus en plus d'importance dans le jeu et un Maks Selan que j'ai trouvé trés en progrés, surtout dans les 2 premiers tiers, avec des relances mieux ajustées et des montées offensives tranchantes.
En somme un avertissement sans frais pour Grenoble mais dont Dufour devra tirer les leçons : on ne sait toujours pas jouer contre une équipe qui refuse le jeu et on a toujours autant de mal à créer les décalages, meme quand on monopolise le palet.