Bilan de saison 2014-15
Une saison qui démarre en fanfare, avec un record de victoires pour le club, une coupe qui revient sur les bords de l’Isère, et puis patatra, la longue descente aux enfers… avec comme paroxysme cette élimination face à Dijon dans des conditions plus que troubles et une explosion de rancœur. Quel dommage !
Individuellement aussi, ce fut une saison assez partagée, avec pas mal d’insatisfactions, comme l’impact insuffisant de Bouchard, Lafrance, Jalbert, Treille ou Gustafsson. Mais aussi de bonnes surprises avec l’apport indéniable de Chouinard, au point d’en devenir beaucoup trop dépendant, la confirmation de Perret, le fait d’avoir un vrai gardien n°1 dans les cages (qui certes, n’était pas dominant, mais au moins rassurant), et enfin, avoir un vrai coach derrière le banc, même si sa gestion des joueurs ne fut pas à la hauteur. Tout n’était donc pas à jeter, et seuls quelques (parfois gros) détails étaient à modifier, les deux plus urgents étant un coach faisant l’unanimité et une équipe se laissant moins marcher dessus physiquement.
Intersaison 2015
Staff
Changements
Martel → Terglav
Stéphanie Carrel-Magnan (présidente)
Nicolas Tomasini (directeur-sportif, pardon, directeur du pôle espoir)
Edo Terglav (entraîneur)
Jean-François Dufour (assistant ? directeur sportif ? entraîneur du pôle espoir ? autre ?)
La partie qui fâche, clairement. On semblait débuter sur de bien meilleures bases à l’intersaison 2014, avec une prise de conscience des freins existants à un environnement sain dans les bureaux du GMH38, les personnes jugées – à raison – responsables étant écartées d’une manière ou d’une autre. Mais force est de constater qu’un an plus tard, ce n’était que poudre aux yeux. Ou alors, ce qui est plus grave encore, on renouvelle les erreurs sans apprendre quoique ce soit des précédents échecs. Choisissez votre option, les deux étant selon mon avis complémentaires et surtout le plus probable.
Exit donc le recours à un entraîneur expérimenté et reconnu, l’incident Scolari servant de prétexte bien pratique. Au lieu de cela on revient à des habitudes bien fumeuses, puisque l’on est parti démarcher l’entraîneur de Briançon – encore sous contrat – pour ce qui ressemble beaucoup à une embauche « entre amis » ou les compétences passent au second plan. Ce qui pose d’ailleurs la question épineuse, que le staff refuse de mettre au clair : qui fait quoi dans les bureaux du GMH38 ? On se retrouve avec une armée mexicaine à la tête du club, ce qui a de plus en plus pour conséquence de faire avorter la venue de joueurs connaissant ce contexte trouble, tout particulièrement les internationaux français.
Nous voilà donc avec un coach ayant bien peu d’expérience et sortant de son premier exercice avec un bilan bien mitigé. Certes, prendre la relève de Basile n’est pas simple, et débuter la saison par la compétition européenne n’aide pas. Mais n’empêche, les critiques qui ressortent n’ont rien à voir avec ces deux points, puisqu’elles concernent son attitude vis-à-vis de ses joueurs, pour ce qui ressemble étrangement au même profil de coach que la saison dernière avec Martel : quelqu’un de compétent tactiquement, adorable dans sa relation avec les supporters et les partenaires, mais qui ne sait pas gérer sa communication avec ses joueurs, pour au final se mettre à dos une grande partie de son vestiaire. Et vu qu’il y a encore plus de « fortes têtes » à gérer pour la saison à venir… ce n’est guère rassurant.
Mais passons à quelque chose de beaucoup plus réjouissant : l’effectif en lui-même.
Gardiens
Changements
Zajkowski → Mustukovs
Darier → Goy
Ervins Mustukovs (G n°1)
Un sacré bourlingueur que ce letton, avec pas moins de 16 clubs en 11 ans ! Au-delà de ça, on dispose avec lui d’un très bon titulaire pour garder les cages. Imposant, il a évolué la plupart du temps dans des championnats de niveau similaire ou légèrement supérieur à la Magnus, où il a systématiquement brillé. Un potentiel qui est d’ailleurs confirmé par quelques courtes piges en AHL/KHL. On le récupère alors qu’il est au sommet de sa carrière en tant que gardien, et c’est tant mieux.
Victor Goy (G n°2)
Un jeune goalie non dépourvu de talent, loin de là, comme le prouve son statut de titulaire en équipe nationale U20 lors des derniers mondiaux. Cette saison semble idéale pour prendre un peu d’expérience en élite et beaucoup de temps de jeu en U22, pour ensuite franchir une étape la saison suivante avec de vrais possibilités de jouer un nombre de match significatif en Magnus.
Défense
Changements
Roberts → Bisaillon
Lessard → Harty
Jalbert → Barlock
Simmoneau → Montenoise
Le général
Sébastien Bisaillon : Le défenseur, sans point faible, très loin de là. Très bon placement et vision de jeu, parfait à la relance, capable d’apporter le surnombre en attaque et de bien bouger la rondelle. Dispose d’un gros lancer mais est surtout excellent en défense. Après une belle saison à Briançon, cela a bien moins marché pour lui à Angers, tout en restant plus que solide défensivement. Mais au vu du contexte spécial des Ducs, rien de bien surprenant non plus. Pas sûr que l’environnement grenoblois ne lui réussisse aussi, mais, connaissant bien Terglav et quelques autres futurs coéquipiers, on a tout de même quelques garanties pour que cela marche.
Joueurs à surveiller
Ryan Barlock : fut une belle pioche de la part des Drakkars la saison dernière. Son parcours en junior et universitaire pouvait certes laisser présager pareil parcourt, mais il n’avait pour l’instant pas confirmé en pro. On a là un arrière très dur à passer en défense, rude, bon à la relance et disposant d’un gros lancer. En gros tous ce qu’il faut pour un bon arrière.
Quentin Scolari : n’a guère eu sa chance ces dernières années alors qu’il dispose d’un potentiel indéniable, tant offensivement que défensivement, sans compter un gabarit intéressant. Pire même, il fut envoyé faire les (très) basses œuvres du coach. La saison à venir est celle de la rédemption, mais a aussi un goût de dernière chance. Avec une place de n°6 à portée, il a les cartes en main pour nous prouver ce qu’il vaut.
Arthur Montenoise : ce jeune, pour sa première vraie saison en élite, a tout simplement percé l’alignement des Ducs, alors que la concurrence, malgré les blessures, y était rude. Bel exploit pour un arrière assez complet même si, et c’est logique, il se concentre pour l’instant sur l’aspect strictement défensif de son poste. S’il continue sur sa lancée dijonnaise, la place de n°6 sera pour lui, mais on dit souvent que la seconde année est la plus dure.
Autres
Jonathan Harty : n’est ni plus ni moins l’ancien général de l’arrière-garde angevine de 2012-13, une des plus belles saisons que les Ducs aient vécus. Voilà qui en dit long sur les qualités du gaillard. On a là un défenseur qui frappe fort, relance bien et défend encore mieux. Un joueur que les équipes adverses vont détester, et que nous allons adorer.
Stéphane Gervais : notre franco-canadien semble avoir bien du mal à retrouver son hockey de ses premières années à Epinal. Il reste tout de même plutôt solide, sachant être physique – un des rares du dernier exercice – et correct dans sa zone. Il a par contre perdu son redoutable lancer, dommage… A noter qu’il conserve sa casquette de préparateur physique.
Nicolas Favarin : un arrière défensif fiable et expérimenté, qui a su gommer avec le temps ses petites gaffes pour aboutir à un jeu propre et simple. Un très net plus sur un 3ème trio, qui fera le plus grand bien comme baby sitter et mentor auprès de Montenoise, Scolari ou Faure.
Arnaud Faure : un jeune au potentiel intéressant, capable d’évoluer aussi bien à l’arrière qu’à l’avant. Bon placement et vision du jeu, et beaucoup de maturité. Vu la concurrence en défense, il est bien probable qu’il évoluera le plus souvent à l’attaque. Une bonne chose, car il pratique exactement le jeu demandé pour une ligne d’énergie.
Barlock (LD) – Bisaillon (RD)
Deux arrières au style assez similaires, qui devraient permettre d’avoir une tactique de jeu spécifique pour profiter de leurs gros lancers.
Harty (LD) – Gervais (RD)
Un excellent arrière défensif pour permettre à Gervais d’évoluer en toute confiance et peut-être retrouver son jeu.
Favarin (RD) – Montenoise (RD)
La même logique que sur la paire précédente, avec le vétéran défensif comme mentor du jeune qui sera choisi pour être à ses côtés.
Faure (LD) – Scolari (RD)
Au final, les deux principaux manques de la dernière saison ont été plus que gommés : fini l’absence de jeu physique, car avec Harty, Barlock et Bisaillon, les joueurs adverses vont souffrir et ne s’approcheront pas beaucoup de Mustukovs sans devoir en payer le prix ; l’autre point était l’absence de gros lanceur depuis la ligne bleue. Là aussi, ce n’est désormais plus le cas avec Barlock et Bisaillon, voire peut-être Gervais. On devrait retrouver les deux premiers à la pointe en avantage numérique.
Par ailleurs cette défensive, bien plus traditionnelle dans son jeu, a gagné en qualité et en expérience sur le top 4. Certes, il y a moins de profondeur avec un poste de n°6 confié à un jeune, mais le fait que plusieurs d’entre eux soient disponibles et surtout aient le talent nécessaire pour compléter cet alignement, compense plus qu’assez ce point faible.
Attaque
Changements
Petit → Labrecque
Sivic → Thinel
Lafrance → Gauthier
Treille → Kalus
Gustafsson → Guillaume
Lamirault → Lamboley
Le maître à jouer
David Labrecque : un des tous meilleurs créateurs du championnat, grâce à de très bonnes mains et une excellente vision du jeu. Il est même surprenant, au vu de son âge, qu’il soit resté en France. Il sort néanmoins d’une saison bien compliquée à Briançon. Des coéquipiers pas à la hauteur ou est-ce lui qui a baissé de rythme ? Sans doute une combinaison des deux, mais gageons qu’il aura à cœur de prouver qu’il peut faire beaucoup mieux. Ce qui est sûr, c’est que l’on ne pouvait trouver meilleur remplaçant à Félix Petit (du moins en France).
Le buteur
Eric Chouinard : M. buteur décisif, ce qui ne devrait pas changer vu la qualité du recrutement en termes de faiseur de jeu. Mais ses habilités ne s’arrêtent bien sûr pas là : passes lasers, malheureusement trop peu concrétisés, et une curieuse manière d’évoluer sur la glace, nonchalante mais efficace, pour soudainement accélérer le jeu par une passe ou un tir parfait. Par contre, il n’est pas physique pour un sou, mais ce n’est pas grave, car il n’est pas là pour ça. De plus, avec la qualité de l’effectif, il ne devrait cette fois pas être sur-utilisé, ce qui ne peut le rendre que plus frais et décisif. Son expérience et son charisme lui ont permis de porter le C sur son chandail pour l’exercice 2014-15, mais suite à l’épisode malheureux de fin de saison dans la série face à Dijon, pas sûr qu’il le conserve.
A surveiller
Danick Bouchard : celui qui aurait dû être l’autre buteur du dernier exercice. Sauf que, entre sa fâcheuse tendance à vouloir tout faire par lui-même, sa blessure récurrente au dos et le manque d’appuis véritables de la part de ses compagnons de ligne, il fut très décevant. Dommage car, dans de bonnes conditions, il sait être décisif et physique. C’est d’ailleurs pour cela que le staff a décidé de lui donner une seconde chance (avec une forte réduction salariale), et de la faciliter en recomposant son ancien duo avec Gauthier, qui avait montré de si belles choses à Epinal. Un joli signe de confiance, maintenant à lui de nous prouver ce qu’il sait faire sous nos couleurs.
Jordann Perret : un jeune disposant d’une belle accélération, et capable de percer les défenses par sa vitesse et sa technique. La bonne surprise de cette dernière saison a été qu’il commence à savoir exploiter ses percées tout simplement en levant la tête pour délivrer une bonne passe. Cela lui a valu quelques touches à l’étranger, mais encore trop minces pour se concrétiser. A l’issue d’une énorme année 2015-16 ?
Julien Guillaume : sort d’une belle première saison à Amiens. Travaille fort et est excellent dans les deux sens de la patinoire, on peut remercier son précédent coach pour cela. Ses statistiques en junior montrent qu’il peut aussi contribuer de façon plus que significative offensivement. Eclora-t-il chez nous à l’instar d’un Hecquefeuille il y a quelques saisons ?
Petr Kalus : un profil atypique pour la Magnus : des habilités exceptionnelles, un très bon flair devant le but, un patinage bien au-dessus de la moyenne, et surtout une réputation non usurpée de peste. Tout cela lui a valu de jouer au plus niveau possible, sans pour autant que le succès soit au rendez-vous. Depuis, il navigue d’un club à l’autre, avec une certaine régression dans les championnats. Un profil qui ressemble à s’y méprendre à un certain Patrik Valcak. Espérons qu’il mette plus l’ambiance dans les tribunes que sur la glace ou dans le vestiaire, contrairement au précédent cité.
Robin Lamboley : un jeune au profil intéressant. Bon gabarit et terminant à deux reprises deuxième pointeur des équipes dans lesquelles il a évolué Outre-Atlantique, alors qu’elles étaient à la cave. Il a donc eu beaucoup de temps de jeu pour progresser dans ce deuxième échelon junior américain. De quoi lui donner de solides bases, son niveau réel restant une demie surprise, mais son potentiel indéniable.
Autres
Sébastien Thinel : un excellent créateur de jeu, bon buteur, disposant de mains en or et d’une santé de fer. Nul doute qu’il sera un des tous meilleurs attaquants de la saison à venir, d’autant qu’avec son frère jumeau dans le même championnat, ils vont se tirer la bourre à distance, dans une rivalité fraternelle qui ne peut que nous être bénéfique. Il est de plus charismatique, puisqu’il a eu le C sur les six dernières saisons. Peut-être tient-on là le futur capitaine de l’équipe s’il est tenu rigueur à Chouinard de la fin de saison dernière. Mais attention à ce que cela ne crée pas des tensions.
Sébastien Gauthier : un fin passeur qui retrouve un ancien coéquipier en la personne de Bouchard, pour recréer un duo de choc très complémentaire, le premier travaillant pour créer de l’espace et servir dans le bon temps le second pour qu’il compte. Au-delà de ça, il est excellent dans les deux sens de la patinoire, et surtout dans les bandes. Un attaquant idéal pour neutraliser le meilleur trio adverse et servir sur un plateau une contre-attaque au sniper Bouchard.
Christophe Tartari : le centre parfait pour un 3ème trio, et encore plus pour un quatrième au vu de la profondeur de l’effectif et de l’importance croissante de ce dernier bloc. Un peu en perte de production lors de cette dernirèe saison – sans doute due à une noria incessante de partenaires sur la 3ème ligne – cette figure du hockey grenoblois, responsable défensivement car sachant se placer pour faire avorter les jeux adverses, sera là pour apporter son expérience auprès des jeunes sur le « bottom 6 » de l’effectif.
Romain Chapuis : commence à émerger, dommage qu’il n’ait eu que si peu de temps de jeu. Style totalement en adéquation avec un travail de 3ème ou 4ème trio, très énergique, ce qui intéressant dans une vision à plus long terme. Un futur avant de luxe pour notre 3ème trio, puisque capable de produite offensivement. En attendant, il doit se montrer plus efficace et pragmatique dans la zone d’attaque pour arriver à gagner quelques places dans la hiérarchie.
Julien Baylacq : malgré un temps de jeu restreint, il a su en tirer profit et se montrer intéressant autant comme mentor pour les jeunes du 4ème trio qu’en tant que remplaçant momentané sur le 3ème. La plus grande utilité des trios d’énergie devrait lui donner un temps de glace plus appréciable et mérité, même si on est loin de ce qu’il avait laissé entrevoir lors de ses premières saisons en senior.
Guillaume (F) – Labrecque © – Chouinard (W/C)
Un passeur, un buteur et un jeune travailleur et ne manquant pas d’habilités, pour un trio bien équilibré, avec un excellent vétéran encadrant deux jeunes.
Kalus (LW/RW) – Lamboley (C/RW) – Thinel (RW)
Même chose que le précédent.
Perret (F) – Gauthier (C/RW) – Bouchard (RW/LW)
Et encore pareil. L’avantage de cette configuration des trios et d’en avoir trois très gros (ce que ne peut gérer défensivement aucun adversaire dans notre championnat) au lieu de deux énormes, mais qui peuvent être neutralisés par les meilleures équipes en série. Ces deux derniers trios, en mode « concentré de talents » auront eux toute leur place en avantage numérique.
Baylacq (F) – Tartari © – Chapuis (F)
Une des meilleures quatrièmes lignes de Magnus, qui devrait avoir pas mal de temps de glace. On a vu la dernière saison que cela est devenu crucial pour aller jusqu’au titre.
Quelle attaque ! On avait qu’un seul maître à jouer la saison dernière, on en a désormais trois ! Tandis que l’on passe de deux à trois buteurs. Cela n’a pas empêché le renforcement significatif du reste de l’effectif avec l’ajout de jeunes à fort potentiel, tout en conservant ceux déjà présent en 2014-15. Manque peut-être un deuxième ailier frappeur, mais rien de bien dramatique non plus, on reste en France tout de même, où les contacts sont bien trop sanctionnés.
Cet alignement a de quoi laisser rêveur, d’autant que le nombre de combinaisons possibles, avec plusieurs joueurs capables d’évoluer à différents postes, est assez élevé. Attention à ne pas tomber non plus dans l’excès d’expérimentation dans ce domaine. Maintenant, que va en faire Terglav, car les années précédentes, le talent offensif a souvent été gâché par des systèmes à contre-emploi.
Perspectives
Alors évidemment, en voyant pareil effectif, difficile d’imaginer autre chose que les voire la meilleure place, ceci dans toutes les compétitions (CHL exceptée bien sûr). Mais c’est sans compter sur de nombreux autres paramètres : au-delà des blessures, qui sont un phénomène affectant tout le monde (d’autant que l’on est bien armé pour y résister), se pose la question de l’impact du staff sur l’équipe, alors que celle-ci sort d’un gros renouvellement et dispose de pas mal de fortes individualités. Il est donc fort probable que des périodes de turbulences soient à enregistrer en cours de saison, au mieux. Maintenant, est-ce que cela déstabilisera le groupe de façon durable ? Réponse en avril prochain. Mais on peut légitimement espérer de belles choses ou en craindre de bien pires.
En termes de jeu, la construction de l’effectif penche vers un hockey de conception plus traditionnelle, avec des arrières solides, rugueux, usant du tir plutôt que de l’exploit technique en se jetant à l’attaque. Devant, les trios offensifs sont équilibrés avec peu de joueurs « multi-rôles » et une importance accrue apportée à la profondeur, sans pour autant diluer la qualité. Le gros point noir de la saison dernière a aussi été corrigé, puisque l’aspect physique du jeu devrait avoir une grande importance, défensivement au minimum. C’est d’ailleurs une constante commune à toute la ligue ou presque, avec le recrutement de plus en plus fréquent de joueurs rugueux.
Pronostic : 3ème (3ème au mieux et 8ème au pire)